Retrouvez, sur cette page, des citations, des extraits, des commentaires particuliers qu’Andrée Lazare a écrit dans ces cahiers au cours de sa vie.
Ses écrits complètent, nuancent, accentuent certains textes proposés dans son histoire de vie. Vu le nombre important de ces compléments, et pour faciliter la lecture de l’histoire de vie, j’ai préféré les regrouper sur une page spécialement dédié.
Des passerelles sous la forme de liens ou de boutons permettent régulièrement de passer d’une page à l’autre. Cela ajoute un peu d’exercice à la lecture de cette extraordinaire histoire de vie.
Excellente lecture !
Celui qui cherche des raisons d’aimer et qui les trouve, aime déjà moins. AF
Mais moi, je suis pour vous l’annonciateur.
Je suis là partout où est la douleur.
Sur toute larme qui coula
Je me suis mis en croix.
Vladimir Maïakorski 1912
On parle comme on veut
On écrit comme on est
Le sens des mots importe moins
Que la musique qui en monte.
Tout bonheur est une innocence
Tout bonheur est un chef-d’œuvre.
Ce n’est pas tout-à-fait la même chose,
mais c’est du même ordre.
Écrire c’est le contraire d’oublier.
C’est prendre et faire prendre conscience.
AL
De ma glane d’un jour
Je fais paille serrée,
Et corbeille tressée
pour le pain et l’amour
AL Reims
Mots lointains, mots défunts,
Je vous rends à la vie.
GP
Les poèmes ne sont pas faits pour être lus.
Ils sont faits pour être là.
Jean Cocteau
Chaque individu en venant au monde est investi d’une fonction infime ou capitale, mais généralement inconnue de lui-même… Et que sa nature, ses rapports avec ses semblables, les accidents de son existence… Le poussent à remplir à son insu… Mais avec l’illusion de la liberté.
On ne choisit rien, ni personne.
On refuse… Ou on accepte.
Choix mineur.
AL Reims
Vis et n’oublie pas,
Parce qu’il n’y a pas d’avenir sans une sauvegarde du passé.
AL Reims
J’appartiens au silence,
à l’ombre de ma voix.
Aux murs nus de la foi
au pain dur de la France
Écrit par Jean Cayrol sur le mur de sa prison de gestapo 40 – 45
On est mort pour que je vive
Je n’oublie pas
Je n’oublie rien
Pas même le pressentiment
de mes rêves, dans l’odeur
du crématoire.
Je pense à cet enfant juif, tremblant de fièvre, à qui j’avais donné un morceau de pain.
C’est pour lui que j’écris. Que je m’évade par les mots, que je prends mon vol.
Jean Cayrol 1982
Pour les vierges voilées
Pour le prisonnier dans sa tour
Pour les femmes échevelées
Qui vendent le doux nom d’amour
Enfant vous êtes l’aube
et mon âme est la plaine
Qui des plus douces fleurs
embaume son haleine
quand vous les respirez
Mon âme est la forêt dont
dont les sombres armures
s’emplissent pour vous seul
de suaves murmures
et de rayons dorés.
Victor Hugo 1850
V. Hugo, premier poète de l’enfance
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